Salamaleikoum Africa!

Costa de Tarifa, España

Nous avons quitté la méditerranée et l'Europe et enfin atteint l'Atlantique et l'Afrique en amarrant à Mohammedia au Maroc.

Nous repartons cet après midi pour tenter de passer sous la dépression et rejoindre les Canaries d'une seule traite. Si la mer enfle nous accosterons à Essaouira ou Agadir.

Mohammedia est un port pétrolier et de pêcheurs, les odeurs sont donc parfois insupportable. La ville n'a pas beaucoup d’intérêt à part un joli parc récent et une mosquée. Avons tout de même fait le tour de la Kasbha et goûté aux fritures de poisson et au petit déjeuner traditionnel.

Mohammedia, Maroc

Enfin Gibraltar!

Enfin Gibraltar!

Il aura finalement fallu trois semaines exactement pour pouvoir repartir d'Aguadulce. Le feuilleton de la transmission est désormais terminé et qu'il est bon de retrouver la mer et les dauphins. De jour comme de nuit, ils nous auront accompagné tout au long de ces 26 heures qui nous séparait de l'enclave britannique  Cette porte entre la Méditerranée et l'Atlantique, entre l'Europe et l'Afrique, entre le convoyage et l'aventure.

Demain matin nous repartons de "El Peñon" après 24 h de repos et le ravitaillement en frais, tabac et gasoil.

Enfin l'océan, enfin le vrai départ!

Attente à Aguadulce

L'attente se termine

Snorkeling en Aguadulce, España

Après encore du retard pour la réception des pièces, pour cause de dossier de garantie établi auprès du constructeur du moteur (Lombardini). Nous caressons l'espoir de pouvoir enfin repartir avant le weekend.

Nous avions perdu tout espoir de croiser les concurrents du Vendée Globe (partis ce samedi des Sables et déjà au large du Portugal) depuis que nous savions que nous serions bloqués à terre pour cette avarie.

L'espoir de voir les baleines au large de la péninsule de Valdes s'estompe aussi au vu du trajet qu'il nous reste à couvrir pour y arriver.

Le but est désormais de patienter encore un petit peu avant la réparation et la remise à l'eau du bateau et enfin pouvoir parcourir les quelques milles restantes jusqu'à Gibraltar puis mettre le cap sur les Canaries.

J'en profite pour m'occuper à lire, visiter, plonger en apnée et avec bouteille (grâce à une formation de Simon) et en me maintenant en forme en allant nager ou courir sur le littoral de cette petite ville touristique qui, hors saison, est bien morne ces derniers jours sous la pluie et la grisaille. Nous passons également le temps à jouer aux cartes, au billard et au fléchettes. Une prochaine vidéo vous montrera tout cela avec une dose de bonne humeur.

Le bout du tunnel

Enfin! Nous avons un diagnostique et nous devrions avoir les pièces sous 24 à 48 heures.

Juan, notre mécano, devra changer des joints spi et les roulements usés. Nous espérons désormais pouvoir remettre le bateau à l'eau vendredi. Juan en profitera pour poser un alternateur 12V supplémentaire et une paire de batterie extra pour comblé le vide de l'alternateur 220V qui avait rendu l'âme à notre départ.

La pluie ne nous quitte plus, et pour une région où les stats indiquent 3 jours de précipitations en octobre et autant en novembre et bien nous sommes en plein dedans.

Nous avons pu, avec Simon, faire un peu de snorkling auprès de la digue et contempler des bancs de poissons, des concombres de mer et des anémones, entre autres. Une manière de passer le temps et d'essayer ma combi néoprène de 7mm qui me protège comme il faut.

Dimanche, petite visite de la ville d'Alméria, histoire de voir autre chose que le chantier et Mésange Noire sur ses calles...

Nous nous occupons principalement l'esprit en lisant ou, au bar "Heart Break" en jouant au billard et aux flêchettes.

Vivement l'arrivée des pièces et la remise à flot du petit oiseau...

Deuxième étape

Les premières heures...